Episode 1 – Avril 2013 :
Raid Chamonix – Zermatt. Mauvais temps. On abandonne la montée de Bertol, ultime accès pour Zermatt. Décision difficile, mais sage : on reviendra.
Episode 2 – Avril 2014 :
Je reprogramme Arolla-Zermatt pour tous les malchanceux du circuit de l’année précédente. Après une montée tranquille aux Vignettes, sous un soleil généreux, nous sommes surpris le lendemain par le brouillard qui joue à cache-cache avec le relief pendant la descente du col de l’Evêque. La fraîcheur retrouvée permet une montée agréable au refuge le plus perché des Alpes, Bertol. L’avantage du mauvais temps en montagne, c’est la poudreuse et la descente sur Zermatt fut ainsi exceptionnelle sous un ciel d’azur. Comme quoi, la malchance n’est pas une fatalité sur Chamonix-Zermatt.
Après une montée toute en douceur face au Cervin, grâce au téléphérique, le froid nous saisit dès la sortie du restaurant le plus branché d’Europe, à 3800 m. Le Breithorn offre ses 4000 m à peu de distance, mais il faut le mériter car la trace gelée occasionne deux glissades dans un autre groupe. Alors on s’applique bien sur les couteaux et le sommet est vite là. Sa descente secoue bien les jambes mais nous sommes vite récompensés par les grandes pentes du Schwarztor toutes en poudre. La remontée au nouveau refuge Monte Rosa n’est qu’une formalité avant la bière et surtout la douche chaude précédant l’excellent repas, servi à table comme dans les meilleurs restaurants.
Le lendemain, pas de télé, mais une longue itinérance glaciaire nous conduit au sommet convoité, Cima di Jazzi, dernière sentinelle du massif du Mont Rose. A nous la descente et quelle descente ! Et vue sa longueur, vous avez tout le temps de régler vos appuis ! Aujourd’hui nous avons droit à la totale : champs glaciaires immenses, pentes et contre-pentes, forêts et pistes. L’ensemble vous conduit droit au buffet de Zermatt pour une ultime dégustation face au Cervin.
Voici quelques images, fournies par Jean-François.





















