Nous nous sommes envolés les tous derniers jours du mois de janvier en direction du Chili. Notre objectif était de gravir de l’Ojos del Salado qui, avec ses 6893 mètres, est le volcan actif le plus haut du monde. Un voyage de 3 semaines avec un mini groupe et une belle réussite à la clé. Voici un petit résumé tout en images.
Après une courte escale à Copiapo, pour régler les derniers détails de la logistique et acheter les provisions (et l’eau) pour les 10 jours de notre ascension, nous gagnons les bords de la Laguna Verde, à 4200 m où nous faisons un premier palier pour nous acclimater. Située à 20 km de la frontière avec l’Argentine, ce lac salé est entouré des sommets qui culminent à plus de 6000 m. Nous y passons 3 jours alternant balades, repos et baignades dans les sources d’eau chaudes.



Ensuite nous gagnons le palier suivant, le Refugio Atacama, à 5300 m. La transition se fait en 4×4 car il faut tout de même parcourir une distance d’environ 20 km ! Ici aussi, nous faisons un palier de 3 jours que nous occupons en faisant des portages vers le camp suivant qui se trouve à 3 heures de marche. Cela permet de peaufiner notre acclimatation tout en évitant de porter des charges trop lourdes.




Finalement nous gagnons le Refugio Tejos à 5800 m où nous passerons encore deux nuits avant de nous élancer vers le sommet. Chance inouïe, nous bénéficions du refuge juste pour nous, alors que la veille de notre arrivée, pas moins de 17 personnes avaient du se partager les matelas et la surface au sol.






Le mauvais temps nous rattrape tandis que nous arrivons sous le sommet et nous effectuons toute la descente dans le mauvais temps. Après avoir passé une nouvelle nuit au Refugio Tejos, nous nous réveillons le matin pour nous apercevoir que tout est recouvert d’un manteau de neige immaculée. C’est donc dans 15 cm de neige fraîche, mais sous un magnifique soleil que nous effectuons la descente jusqu’au Camp Atacama. De là, un 4×4 nous récupère pour nous ramener jusqu’à Copiapo où nous retrouvons le confort d’une douche chaude et d’un lit douillet.



Deux jours plus tard, tandis que toue la France grelotte avec des températures sibériennes, nous profitons de l’été austral au bord de l’océan Pacifique, dans le mythique port de Valparaiso.



